Si
vous souhaitez lire d'autres articles de YellowGirl, cliquez
[ici]
Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
partager, n'hésitez pas à me contacter (voir plus bas dans la page) pour m'en
faire part. Bonne lecture !
|
Lire les gènes du fœtus dans le sang maternel
News # 568 insérée le 11 décembre 2010 dans la catégorie Santé
|
À l'avenir, une prise de sang chez la mère permettra de détecter des maladies génétiques et de remplacer les amniocentèses.
Tout savoir du génome d'un fœtus grâce à une simple prise de sang chez sa mère. C'est la prouesse technique réussie par l'équipe sino-américaine du Pr Dennis Lo (université chinoise de Hongkong), qui vient de publier un article dans la revue Science Translational Medicine. Ces résultats, préliminaires puisqu'un seul profil génétique a été analysé, démontrent en tout cas, selon ces chercheurs, que "le génome fœtal est intégralement présent dans le sang de la mère". De nombreuses maladies génétiques pourraient donc ainsi être recherchées de façon non invasive, assurent-ils.
Jusqu'à présent, en période prénatale, le diagnostic de certitude de ce type d'anomalies repose sur des prélèvements fœtaux : biopsie de trophoblaste (ébauche du placenta) au premier trimestre, ou amniocentèse au deuxième trimestre. Mais ces techniques fiables sont responsables de fausses couches dans 1% des cas. En 1997, le Pr Dennis Lo s'était illustré en mettant en évidence de l'ADN circulant dans le sang maternel. Depuis, plusieurs équipes se sont lancées dans cette voie de recherche, pour mettre au point des tests dont le principe commun est d'analyser le matériel génétique fœtal dans le sang maternel. Ces travaux, qui bénéficient des progrès des appareils de séquençage à haut débit, sont assez avancés dans certaines affections comme les trisomies.
Pour reconstituer un génome fœtal, l'équipe du Pr Lo a étudié un couple qui consultait pour un diagnostic prénatal de bétathalassémie, une forme grave d'anémie liée à un défaut de synthèse de l'hémoglobine. Les deux futurs parents étant porteurs d'un gène muté, l'enfant à venir avait un risque sur quatre d'être malade. Parallèlement à la biopsie de trophoblaste, les chercheurs ont réalisé des analyses sanguines chez les deux membres du couple. Grâce à des séquenceurs puissants, ils ont scruté pas moins de 4 milliards de molécules d'ADN chez la mère, dans le but d'identifier celles appartenant au fœtus. En comparant les échantillons paternels et maternels en 900 000 points, le génome fœtal a été reconstitué. "C'est une performance technique remarquable, obtenue par une équipe de pointe. Mais on est loin d'une application en routine", estime le Pr Yves Ville (hôpital Necker, Paris), dont l'équipe évalue actuellement une méthode de recherche de la trisomie 21 par analyse de l'ADN fœtal dans le sang maternel.
Le Dr Jean-Marc Costa (directeur adjoint du laboratoire Cerba) est plus critique sur la présentation des résultats du Pr Lo, qu'il juge racoleuse. Selon ce spécialiste (pionnier en France de l'utilisation des examens d'ADN fœtal dans le sang maternel pour la détermination du sexe et du rhésus D), "ces chercheurs amènent une preuve de concept, mais ils ont recours à un séquençage massif, une technique très compliquée dont le format semble peu compatible avec les laboratoires de diagnostic prénatal". Dans le meilleur des cas, ces travaux n'auront pas d'application concrète avant plusieurs années.
Reste aussi à savoir quelles maladies pourraient être ainsi diagnostiquées : myopathies, maladies métaboliques… "C'est la même question qu'avec les examens d'aujourd'hui, ce n'est pas parce que c'est faisable qu'il faut rechercher tous azimuts", remarque le Pr Ville.
À l'approche de l'examen parlementaire du nouveau projet de loi bioéthique -prévu début 20 -, des professionnels de la grossesse lancent un appel pour "sauver la médecine prénatale". Coordonné par le Dr Patrick Leblanc (Béziers), il aurait déjà recueilli 150 signatures. Pour ce comité, le dépistage prénatal, et en particulier celui de la trisomie 21 -qui doit être systématiquement proposé-, est trop orienté vers la pratique de l'interruption médicale de grossesse (IMG). "92 % des cas de trisomie 21 sont détectés, contre 70% en moyenne européenne, et 96 % des cas identifiés donnent lieu à une IMG", déplorent ces professionnels qui demandent notamment aux pouvoirs publics "d'organiser un débat national sur la question de l'eugénisme".
Pour le Pr Yves Ville (Necker), qui a beaucoup œuvré pour la mise en place du dépistage précoce (au premier trimestre) de la trisomie 21, l'information des futures mamans est un point clé. "Les seules femmes qui devraient rentrer dans le dépistage sont celles qui interrompront leur grossesse en cas d'anomalie." Un bilan national de ce dépistage précoce adopté en 2009 est attendu dans les prochains mois.
Source : Le Figaro du 10 décembre 2010 (http://www.lefigaro.fr/sciences/2010/12/09/01008-20101209ARTFIG00747-lire-les-genes-du-f339tus-dans-le-sang-maternel.php)
Si
vous souhaitez lire des articles plus complets de Yellow Girl, cliquez
[ici]
ATTENTION
: Si vous n'avez pas de compte PayPal, vous pouvez néanmoins utiliser une carte
bancaire pour faire un don,
mais assurez vous dans ce cas de le faire depuis un
ordinateur.
En effet, pour des raisons de sécurité, PayPal a désactivé ces paiements depuis
les smartphones et les tablettes, ce qui générera une erreur.
Pour toute question ou commentaire, n'hésitez pas à m'écrire en utilisant cette
[PAGE]
.