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Vous reprendrez bien un petit cocktail chimique ?
News # 576 insérée le 17 décembre 2010 dans la catégorie Santé
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A ce jour, le lien entre alimentation et cancer n'est toujours pas reconnu explicitement alors même que les indices ne cessent de s'accumuler. La chronique de Serge Orru, du WWF-France.
Parce que l'Homme fait partie de la grande chaîne du vivant, la préservation de l'environnement, la qualité de notre alimentation, donc de notre santé, sont des enjeux étroitement liés. C'est en ce sens que l'association Générations Futures en partenariat avec le Réseau Environnement Santé, Health & Environment Alliance et le WWF ont dévoilé récemment une enquête sur la présence de polluants cancérigènes dans notre alimentation. L'analyse en laboratoire réalisée à cette occasion portait sur le contenu de 4 repas classiques d'une journée pour un enfant d'une dizaine d'années (petit déjeuner, déjeuner, goûter, dîner). Les résultats obtenus ont révélé la présence de 128 résidus chimiques, dont 47 substances cancérigènes possibles et 37 perturbateurs endocriniens.
Si l'analyse montre que les substances chimiques incriminées ne sont présentes dans les aliments qu'à faible dose, l'addition dans nos assiettes de dioxines, de pesticides et d'additifs alimentaires cancérigènes présente un risque considérable à long terme pour la santé publique. Ces véritables cocktails toxiques sont-ils à mettre en perspective avec la multiplication du nombre de maladies chroniques et l'augmentation de l'incidence du cancer de l'enfant et de l'adolescent durant les décennies passées ?
En effet, les conditions d'élevage hors-sol propices à favoriser certaines maladies animales, le recours à des facteurs de croissance (administration d'antibiotiques) ou bien encore les rejets organiques des élevages intensifs provoquant l'excès de nitrates représentent autant de facteurs favorisant les troubles neurologiques, immunitaires, de la fertilité ainsi que les cancers.
II existe pourtant de véritables angles morts dans l'approche de la santé. A ce jour, le lien entre alimentation et cancer n'est en effet toujours pas reconnu explicitement alors même que les indices ne cessent de s'accumuler et les alertes de recueillir l'indifférence de la politique de l'autruche.
Qui connait les avis de l'Agence française de sécurité sanitaire des aliments (actuelle Anses) ? Par exemple, celui de juin 2010 concernant les risques chimiques liés à la consommation de poissons "recommande à l'ensemble de la population dans le cadre d'une alimentation diversifiée, la consommation de 2 portions de poissons par semaine en variant les espèces et les lieux d'approvisionnement (sauvage, élevage, lieux de pêche, etc.)", et ce afin de limiter "le risque de surexposition aux contaminants chimique".
La diminution de l'exposition des consommateurs à ces contaminants a valeur d'actualité. Or l'inertie des pouvoirs publics en la matière est confondante. Songez seulement au fait qu'il n'existe pas de cartographie nationale du cancer disponible depuis 2004. Pourquoi ?
La révision des teneurs maximales autorisées voire l'interdiction de nouvelles molécules, ainsi que le renforcement des contrôles au sein de l'industrie agroalimentaire sont des mesures à engager sans délai.
En tant que consommateurs, nous pouvons d'ores et déjà nous prémunir contre les risques en privilégiant une alimentation biologique (emploi de produits chimiques de synthèse proscrit), locale et de saison (traitement fongique et présence de conservateurs réduits ou nuls). Quand bien même la consommation régulière de fruits et de légumes permet de réduire les risques de cancer, c'est dans les conditions du bio, local et de saison que ces produits recouvrent pleinement leur rôle.
Toutefois, un tel mode alimentaire induit aujourd'hui un coût supplémentaire difficilement tenable pour les foyers. L'intervention publique est donc aussi attendue pour favoriser l'évolution des pratiques agricoles car l'augmentation des volumes disponibles de produits bio entraînerait nécessairement la réduction des prix. Il en va de la justice comme de la santé : que l'on soit puissant ou misérable est-il admissible d'être malade de ce que l'on mange ?
Source : L'Express du 17 décembre 2010 (http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/vous-reprendrez-bien-un-petit-cocktail-chimique_946093.html)
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