"L'ignorance est la mère de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor

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Bonne lecture !

La pauvreté chronique, le gouvernement affaibli et le manque de ressources sont à l'origine de nombreux problèmes du Bangladesh et aussi d'autres pays en développement. En plus de cela, le Bangladesh se trouve sur le delta du Gange et a toujours subi des inondations. Mais, selon les scientifiques, les associations caritatives et les organisations non gouvernementales, le réchauffement climatique devrait rendre la vie encore plus difficile à des millions de personnes dans des situations similaires à travers le monde. 

Au Bangladesh, les travailleurs humanitaires décrivent le changement climatique comme une réalité de la vie quotidienne tout aussi tangible que le trafic à Londres. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) estime que la région est la plus vulnérable au réchauffement mondial et la Banque mondiale a décrit le Bangladesh comme ayant "le climat le plus vulnérable dans le monde".

Cette semaine, le Comité scientifique pour les recherches antarctiques (SCAR) a averti que d'ici 2100, comme les glaces polaires fondent, le niveau des mers augmentera de près de cinq pieds, soit 1,4 m. C'est plus du double des estimations précédentes et, pour Bangladesh, cela pourrait être catastrophique.

Le Département britannique pour le développement international (DFID) a averti qu'un cinquième du Bangladesh pourrait disparaître si le niveau des mers augmente de plus d'un mètre. Cela signifierait la destruction des récoltes et du bétail, la maladie se propagerait et laisserait quelque 30 millions de personnes sans abri....

Le GIEC estime que la production de riz pourrait baisser de 8% et le blé de 32% au cours des 40 prochaines années, à cause de l'augmentation des températures au Bangladesh. À l'intérieur des terres, à Madrassa, la réalité de la météo représente déjà une catastrophe : les récoltes ne poussent plus et les vaches ne  donnent plus de lait.

Le gouvernement britannique s'intéresse de près à la situation, particulièrement pour des raisons humanitaires. Où seront déplacées les gens ? Au Bangladesh, ce sont entre 50 et 100 millions de personnes vivant actuellement dans les zones côtières qui pourraient avoir besoin d'être déplacées en 2080...

Pourtant les Bangladais ont l'une des plus faible émission de carbone par habitant dans le monde, soit 1,1 tonne par an, contre 29 tonnes pour l'Américain moyen, et 15 tonnes pour les Britanniques... mais ce sont eux qui souffrent le plus du réchauffement planétaire.... "Il est temps pour les pays riches d'assumer leurs responsabilités en termes de réduction des émissions et fournir une assistance aux pays en développement qui n'a pas causé le problème, mais vont en subir les conséquences", explique Saleemul Huq, un membre du GIEC et conseiller sur le changement climatique pour le gouvernement bangladais.

Inutile de dire qu'aucun consensus n'a été trouvé pour régler cette question lors du Sommet de Copenhague de 2009.

Source : Telegraph du 2 décembre 2009 (http://www.telegraph.co.uk/earth/copenhagen-climate-change-confe/6707095/Copenhagen-On-the-climate-change-front-line-in-Bangladesh.html)

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