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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
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Des stocks proches de la faim
News # 822 insérée le 21 octobre 2012 dans la catégorie Humanitaire
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La baisse des réserves
alimentaires pourrait provoquer une crise l’année prochaine. 5 ans après les émeutes de la faim de 2008, la
planète s’achemine-t-elle vers un remake en 2013 ? Alors que le Comité de
sécurité alimentaire s’est réuni à Rome la semaine dernière,
de nombreux faisceaux convergent en faveur d’une crise
alimentaire majeure l’année prochaine. Pour 3 raisons au moins :
certains stocks de céréales sont au plus bas, les
conditions climatiques restent aléatoires et la spéculation sur les matières
premières agricoles continue de déstabiliser les marchés. Sécheresse.
L’alerte a été donnée cet été alors qu’une météo critique a entraîné de
mauvaises récoltes aux États-Unis, en Ukraine et dans d’autres régions
exportatrices. Conséquence : les prix se sont envolés et les États ont commencé
à puiser dans leurs stocks. Ceux-ci sont à leur plus bas niveau depuis 1974. En
Russie, où une sécheresse dévastatrice a compromis les récoltes, les stocks de
céréales ont chuté de 26,2% par rapport à 2011. Aux
États-Unis, les réserves de maïs ne représentent plus que 6,5% de ce qui sera
consommé l’année prochaine. En toute logique, les prix explosent.
Entre septembre 2011 et septembre 2012, ceux du maïs et du blé ont augmenté de
25%, et celui du soja de 17%. Cette situation tendue peut-elle déclencher une
crise alimentaire mondiale ? Pas sûr, d’après certains experts de l’Organisation
des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) qui refusent de
verser dans le catastrophisme. "Il y a toujours une menace, notamment quand
les stocks de céréales sont insuffisants et que le climat n’est plus fiable,
mais les dés ne sont pas encore jeté",tempère l’économiste de la FAO
Abdolreza Abbassian. En matière d’agriculture, il est vrai que
l’ouvrage est remis chaque année sur le métier. D’après Abbassian, il suffit
d’une météo "normale" dans l’hémisphère Sud cet hiver pour que l’étau se
desserre sur les prix des matières premières agricoles. "L’agriculture est
une question de cycles, si les cultures plantées en Amérique du Sud ou en
Australie donnent de bonnes récoltes en mars, les prix chuteront." Mais le
meilleur n’est jamais sûr en matière de climat. "En effet, l’inverse, à
savoir de mauvaises récoltes supplémentaires en 2013, est aussi très probable.
Il faudra alors recourir aux stocks. Or, on les entame déjà cette année et le
faire deux années de suite sera très problématique", reconnaît l’économiste.
Quelles que soient les récoltes à venir, la
consommation de denrées alimentaires a dépassé la production 3 fois au cours des
11 dernières années. Si les stocks représentaient 107 jours de
consommation il y a 10 ans, ils ont chuté à 74 jours en 2012. Dans ce contexte, le Comité de sécurité
alimentaire n’est pas parvenu à prendre des mesures fortes contre la volatilité
des prix, notamment en imposant l’instauration de stocks stratégiques de
nourriture. France, Japon, Corée du Sud ou Espagne défendent ce dispositif qui
hérisse d’autres pays. "La suspicion est compréhensible , note le rapporteur
des Nations unies pour le droit à l’alimentation, Olivier de Shutter, dans les
années 60-70, de nombreux pays entretenaient des réserves à des fins politiques
ou de corruption." Actuellement, il n’existe que des stocks privés,
et presque aucun dans les pays les plus vulnérables, notamment en Afrique de
l’Ouest. "Aucune décision concrète n’a été prise pour
lutter contre la volatilité des prix alimentaires", martèle Thierry
Kestheloot, d’Oxfam International. Agrocarburants.
Depuis plusieurs années, la tendance est à la hausse des cours. Différents
facteurs mettent les marchés alimentaires mondiaux sous pression mais pour les
ONG, l’explication des mauvaises récoltes est "partielle". "Les aléas
climatiques ne font que révéler des marchés déjà sous pression", d’après
Clara Jamart, de l’ONG Oxfam. D’après elle, c’est
d’abord la politique de promotion des
agrocarburants dans le monde qui est responsable de la hausse des prix.
"En Europe, 65% des huiles végétales et presque la totalité du maïs cultivé
aux États-Unis sont destinées au marché énergétique." Depuis qu’il existe
une compétition entre marchés alimentaire et énergétique, les cours des
oléagineux ont tendance à s’aligner sur les prix volatils du pétrole. Voilà
pourquoi on peut saluer la proposition de la Commission européenne consistant à
plafonner à 5% l’incorporation d’agrocarburants de première génération dans les
réservoirs - contre une incitation à atteindre 10% auparavant. "C’est un
premier pas, pour la première fois, conclut Clara Jamart, la Commission
reconnaît que les politiques de soutien aux agrocarburants ont un impact négatif
sur l’environnement et la sécurité alimentaire mondiale." Source :
Le Figaro du 19 octobre 2012 (http://www.liberation.fr/terre/2012/10/19/des-stocks-proches-de-la-faim_854611)
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