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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
partager, n'hésitez pas à me contacter (voir plus bas dans la page) pour m'en
faire part. Bonne lecture !
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Un éléphant qui parle ? Au delà de l'attraction, une étude scientifique
News # 839 insérée le 06 novembre 2012 dans la catégorie Biologie
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Nul ne s'étonne lorsqu'un perroquet répète les
expressions favorites de son maître. Mais, quand un animal de près de cinq
tonnes et de 3,5 mètres au garrot s'y met et qu'en plus il s'exprime en coréen,
cela peut donner lieu à un article scientifique fort pointu. C'est le cas cette semaine dans la revue Current
Biology, où une équipe de recherche internationale décrit la façon dont Koshik,
un éléphant d'Asie pensionnaire du zoo Everland, en
Corée du Sud, émet des sons qui imitent le langage humain. Hasard du
calendrier, il y a une semaine, la même revue avait publié une étude décrivant
les vocalises d'un béluga qui étaient interprétées
elles aussi comme des imitations de mots humains. La capacité de Koshik à reproduire des mots a été
identifiée, en 2006, lorsque ses gardiens ont entendu
ce qu'ils ont pris pour une voix humaine en provenance de l'enclos des éléphants.
Depuis, le pachyderme, qui émet des sons en introduisant sa trompe dans sa
bouche, est devenu une attraction. Angela Stoeger (université de Vienne) et ses
collègues se sont rendus sur place, en 2010, pour enregistrer les vocalises de
ce représentant de l'espèce Elephas maximus. Le protocole était le suivant : un
gardien ou un vétérinaire s'adressait à l'animal par la formule "bonjour
Koshik" et continuait à lui parler en utilisant les mots appartenant à son
(faible) répertoire. En général, Koshik répondait après deux ou trois mots, mais
en n'employant pas forcément le mot tout juste prononcé par le dresseur. Il
obtenait alors une friandise. Les chercheurs ont ensuite fait écouter 47
extraits à 16 personnes dont le coréen est la langue maternelle. Seuls cinq mots
ont été correctement reconnus, sur les six identifiés par les gardiens. Il
s'agit de : annyong ("bonjour"), anja ("assis"), aniya ("non"), nuo
("allonge-toi") et choah ("bon"). La reproduction était bien meilleure pour les
voyelles que pour les consonnes. "L'imitation précise
des caractéristiques acoustiques de ses gardiens est remarquable, étant donné
que le long appareil vocal d'un éléphant produirait naturellement des fréquences
beaucoup plus basses", notent les chercheurs - dont certains
viennent de disséquer le larynx d'une éléphante d'Afrique pour expliquer la
production d'infrasons ("Science & techno" du 25 août). Koshik n'est pas le seul éléphant imitateur. On a
rapporté des cas où le bruit de moteurs de camion était reproduit, et un
pensionnaire d'un zoo au Kazakhstan semblait lui aussi capable d'émettre des
sons évoquant les langues kazakhe et russe. Mais Koshik est le premier à faire
l'objet d'une étude systématique. L'éléphant ne comprend pas ce qu'il dit, estime
Angela Stoeger. "Au début de sa carrière, il a été entraîné à obéir à des
ordres, comme le ferait un chien. Mais, quand il prononce "nuo", il ne s'attend
pas à ce que ses gardiens s'allongent", explique la chercheuse. Peut-être
faut-il chercher sa singularité dans un trauma infantile : pendant ses jeunes
années, il était le seul représentant de son espèce dans son zoo. "Nous
pensons que Koshik a commencé à adapter ses vocalisations à ses compagnons
humains pour renforcer l'affiliation sociale, un comportement observé au sein
d'espèces qui ont des capacités d'apprentissage vocal - et aussi, dans certains
cas très spéciaux, entre espèces différentes", note Angela Stoeger. Source : Le Monde du 1er novembre 2012 (http://www.lemonde.fr/sciences/article/2012/11/01/quand-un-elephant-coreen-joue-les-perroquets_1784555_1650684.html)
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