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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
partager, n'hésitez pas à me contacter (voir plus bas dans la page) pour m'en
faire part. Bonne lecture !
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La surmédication tue plus que l'héroïne et la cocaïne
News # 859 insérée le 21 novembre 2012 dans la catégorie Santé
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Si le cannabis souffre encore
d’une image désastreuse dans l’esprit de certains américains, le pays doit faire
face à un danger autrement plus nocif et réel que la plante désormais légalisée
dans les Etats du Colorado et de Washington : les médicaments anti-douleur qui
seraient à l'origine de plusieurs milliers de décès chaque année, révèle le Los
Angeles Times. Une équipe de journalistes du Los Angeles Times a
enquêté à propos de médecins spécialistes dans le traitement des douleurs
intenses et chroniques. Pourquoi ? Certains médicaments
prescrits causent ou contribuent à la mort accidentelle de patients.
Ils ont épluché le registre des médecins légistes de quatre comtés du Sud de la
Californie et font parler les chiffres et les statistiques. Grosso modo, entre
2006 et 2011, 3 733 personnes sont mortes dans les comtés de Los Angeles,
Orange, Ventura et San Diego. Soit plus que les morts imputables à l'héroïne à
la cocaïne, précise le journal. Le présumé coupable n’est jamais loin sur les
lieux du décès. La déjà connue OxyContin (ou Oxycodone) et ses "Pain Clinics"
sont là, mais le médicament proche de l’héroïne n’est que la surface visible de
l’iceberg. On peut aussi ajouter à cette liste les noms suivants : Hydrocodone,
Vicodin, Fentanyl, Opana. Elle n’est pas exhaustive. Les journalistes ont également rencontré de
nombreuses familles qui témoignent de cette descente aux enfers médicamenteuse
vécue par un proche. "Ils étaient des adultes dans la force de l’âge,
professeurs, infirmières, policiers, ils avaient une douleur au dos, une hernie
discale, des genoux douloureux." L’article précise également que certains
patients sont, avant de commencer le traitement de choc, déjà accros à une
substance, et dépressifs. Cet argument qui tente de ne pas faire peser la
faute de tout son poids sur les médicaments contre la douleur est complété par
le docteur Van H. Vu. Le cador aligne 16 victimes tuées
à cause du Fentanyl, pharmacopée 100 fois plus puissant que la morphine.
En venant le consulter, les patients savent que c’est le carabin de "la
dernière chance". Malgré certaines précautions qu’il prend : "test
d’urine pour savoir si le patient ne prend pas de la drogue en plus de son
traitement, vérification pour voir si le patient ne va pas chez d’autres
confrères pour avoir plus de médicaments", Van H. Vu. affiche le plus gros
bilan macabre parmi les médecins des quatre comtés spécialisés dans le
traitement de la douleur. Naturellement, les
autorités ont du mal à reconnaître le danger de ces médicaments prescrits par
les médecins. Présidente de l’American Academy of Pain, le docteur
Lynn Webster, affirme qu’il y a un "manque d’appréciation à propos du risque
d’addiction que le patient encourt en prenant son traitement." "Derrière ces propos, et c’est finalement là
le plus intéressant, on constate clairement un intense
travail de lobbying qui remonte à plusieurs années. Il fallait
pouvoir délivrer ces médicaments à tous les malades et non plus seulement à ceux
en phase terminale de cancer. Dès 1980, à longueur d’articles scientifiques, les
praticiens clament qu'il est "inhumain d’ignorer les souffrances des patients
qui ne sont pas atteints d’un cancer". En même temps, les fabricants
pharmaceutiques font des efforts pour que la formule de leurs médicaments
anti-douleur soit acceptée. La publicité est là pour
minimiser le risque d’overdose et surtout mettre l’accent sur le soulagement de
la douleur. En 2001, le Congrès américain a annoncé le début
de la "Decade of Pain Control and Research", autrement dit : les médecins dans
tout le pays peuvent maintenant évaluer et traiter la douleur chez tous leurs
patients. Entre 1999 et 2010, l’usage de l’anti-douleur
a quadruplé. Les médecins ont effectué environ 300 millions de
prescriptions en une seule année. "C’est assez pour
que chaque adulte américain soit médicamenté 24h/24 durant un mois",
comme le rapporte le Centers for Disease Control and Prevention. Le même
organisme affirme que 15 500 personnes meurent tous les ans. Source : Fluctuat du 21
novembre 2012 (http://fluctuat.premiere.fr/Societe/News/La-surmedication-tue-plus-que-l-heroine-et-la-cocaine-selon-le-LA-Times-3563762)
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