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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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faire part. Bonne lecture !
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France - Le Rhône devrait perdre 30% de son débit d’ici à 2050
News # 870 insérée le 05 janvier 2013 dans la catégorie Environnement
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INTERVIEW Martin Guespéreau,
de l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée-Corse, s’alarme de l’impact du
réchauffement climatique dans cette zone. Lyon, future ville méridionale ? Le lac du
Bourget, bientôt à sec ? Aussi étonnantes qu’elles puissent paraître, ces
prédictions pourraient devenir réalité. Et pour cause : le quart sud-est de la
France est la région la plus sensible au changement climatique. Des pénuries
d’eau sont déjà observées sur 40% de son territoire et le Rhône se réchauffe
rapidement. Pour Martin Guespéreau, directeur de l’Agence de l’Eau
Rhône-Méditerranée-Corse (25% du territoire français et 14 millions
d’habitants), deux priorités s’imposent : les économies d’eau et la protection
des captages. Observe-t-on déjà des
changements dûs au réchauffement ? Aujourd’hui, on a à Lyon le climat d’Avignon d’il
y a 30 ans. En trois décennies, les eaux du Rhône se
sont réchauffées de 2°C à son embouchure en été, et le fleuve devrait perdre 30%
de son débit d’ici à 2050. Le réchauffement du Rhône, corrélé à
l’acidification croissante de la Méditerranée, menace la survie des mollusques
et des poissons d’eau douce et d’eau de mer. Dans les scénarios d’anticipation
de l’évolution climatique, la zone méditerranéenne est un point rouge : ce sera
la plus affectée par la baisse de la pluviométrie, la température va augmenter
et les débits des rivières diminuer. Des sécheresses plus intenses et plus
fréquentes sont attendues. Du côté des Alpes, on
prévoit dès 2030 une baisse de moitié de la durée d’enneigement au sud.
La moyenne montagne sera la plus affectée, avec, à
plus long terme (2080), une quasi-disparition de la neige au printemps.
2030, c’est demain, et cela signifie que les investissements qui sont
actuellement faits pour le ski dans les stations de moyenne altitude ne seront
pas amortis. Comment faire face ? L’économie liée au ski
en moyenne montagne va être très affectée, ainsi que les activités industrielles
le long du Rhône. L’agriculture ne sera pas épargnée
non plus : en effet, l’évapotranspiration des végétaux va augmenter,
amplifiant ainsi leur besoin en eau, alors que simultanément, il pleuvra moins.
Nous allons dresser des cartes de vulnérabilité identifiant les zones les plus
sensibles pour l’agriculture, la ressource en eau, les activités liées à la
neige et la biodiversité. Pour protéger la ressource, le plan d’action que
l’Agence vient d’adopter pour les six années à venir, d’un montant de 3,65
milliards d’euros, privilégie les économies d’eau. C’est-à-dire ? La chasse au gaspillage.
Les villes perdent jusqu’à 50% de l’eau qu’elles prélèvent en raison des fuites
sur les réseaux vieillissants ! L’Agence de l’eau a financé à Nîmes
le remplacement des parties de réseaux les plus fuyardes, ce qui a permis
d’économiser 278 000 m3 pour 3,2 millions d’euros. De même, en agriculture, les
canaux d’irrigation traditionnels doivent être modernisés : il faut passer au
goutte-à-goutte dans les vergers et installer des vannes motorisées pour réguler
l’inondation. Cela permettra de diviser par dix la consommation. L’agence
consacrera 266 millions d’euros pour soutenir tous ces projets, avec l’objectif
de "sauver" chaque année l’équivalent de la consommation d’eau d’une ville comme
Montpellier. Deuxième grand objectif du plan d’action : débarrasser les captages
d’eau potable des pesticides et des nitrates. Aujourd’hui, 40% des captages du
quart sud-est ont besoin de traitements de dépollution. La Cour des comptes a
calculé en 2010 que la dépollution pour produire de l’eau potable revenait 2,5
fois plus cher que de compenser auprès des agriculteurs pour ne pas polluer. Les
coûts de dépollution sont répercutés sur la facture d’eau qui bondit alors de
11% à 17% dans le cas de nitrates. Notre objectif, c’est de protéger 214
captages d’ici à fin 2015. Source : Libération du 3 janvier 2013 (http://www.liberation.fr/terre/2013/01/03/le-rhone-devrait-perdre-30-de-son-debit-d-ici-a-2050_871519)
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