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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
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critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
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perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
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Un mini avion-robot qui se pose sur les murs
News # 929 insérée le 13 juin 2013 dans la catégorie Sciences & Technologies
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Des chercheurs de l’université
de Stanford (Californie) ont créé un drone-avion totalement autonome et capable
de se poser de lui-même sur une surface verticale comme un mur. Ils se sont
inspirés de l’écureuil volant, par exemple pour la trajectoire, la vitesse de
vol et la manœuvre périlleuse de fixation au support. Un prototype d’avion-robot autonome conçu pour se
poser à la verticale sur le mur d’un bâtiment, quelle drôle d’idée ! C’est
pourtant le résultat d’un travail très sérieux émanant de chercheurs de
l’université de Stanford en Californie (États-Unis). L’équipe s’est inspirée de
plusieurs travaux menés par différents laboratoires ayant conçu des robots
capables de sauter ou de ramper pour s’agripper à une surface verticale. Ces
procédés, appliqués au robot-avion, permettraient de
réaliser de la surveillance dans des endroits difficiles d’accès. Ce
qu'il reste d'un mur ou d'un arbre est d’ailleurs parfois la seule possibilité
d’atterrissage, lorsque le terrain est accidenté ou couvert de gravas et débris. Les chercheurs ont donc souhaité ajouter la
faculté du vol à ce type de robot. Les quadricoptères et autres drones
héliportés capables de décoller verticalement sont très à la mode dans les
laboratoires de recherche. Or, les scientifiques de Stanford ont, quant à eux,
estimés qu’ils manquaient de rapidité, étaient bruyants et gourmands en énergie.
En outre, même s’ils sont très maniables, ils ne peuvent pas tout faire. Par
exemple, il est assez difficile de les faire se poser sur une surface verticale,
comme un mur. Pour trouver une solution, la science s’est
encore inspirée de la nature. Les chercheurs ont donc
observé les particularités de certains animaux, notamment les écureuils volants.
Ces derniers sont capables de s’élancer, puis de se cabrer pour perdre de la
vitesse. Puis, tout en profitant de l’élan restant, ils se plaquent contre une
surface verticale afin de s'y cramponner. C'est cette capacité de
voler à plat qui a donné l'idée aux scientifiques d'utiliser une structure
d'avion miniature. Léger, son rotor tourne
beaucoup moins vite que celui d’un quadricoptère et est très silencieux.
En flottant sur l’air, l’appareil est peu énergivore, et peut atteindre une
vitesse de croisière plus élevée pour atteindre un objectif. Et surtout, en
réalisant cette manœuvre acrobatique, il est capable de se plaquer sur une
surface verticale en consommant une faible énergie. Dans leurs expérimentations, pour économiser un
peu plus la batterie de l’aéronef, une personne le lance à une dizaine de mètres
de l’endroit où l’avion doit s’agripper. L'appareil va alors maintenir sa
hauteur et sa trajectoire en ajustant la vitesse de rotation de l’hélice pour
lutter contre d’éventuelles rafales. L’approche du mur est détectée par des
capteurs à ultrason et optiques, qui vont alors déclencher la procédure
d’atterrissage. L’ensemble des manœuvres
est réalisé de façon autonome par l’ordinateur de bord et le contrôleur
embarqués. Pour s’agripper, l’avion se cabre pour atteindre la
verticale. Tout en profitant de son élan et en conservant un peu de puissance
avec son moteur, il décroche pour se plaquer contre le mur. Au moment de
l’impact, les suspensions pressent un système de griffes contre la paroi. La
pression exercée leur permet de s’agripper aux aspérités du mur. Enfin, dès que
l’appareil est stable, le moteur se coupe. Pour le retour du drone à sa base, la
technique est également audacieuse. Pour le décollage, à l’image d’un chat, les
griffes se rétractent pour lâcher prise. Tracté par son hélice, l’avion va voler
presque immédiatement sur le dos. Il prend ensuite un peu de vitesse, se
retourne, puis reprend le cours de son vol. À l'avenir, les scientifiques souhaitent
améliorer ce drone très particulier. Ils comptent l’équiper d’ailes à géométrie
variable, comme celles que l’on peut trouver sur les avions de chasse américains
F14. Elles se rétractent en vol pour gagner de la vitesse en croisière, puis
sont entièrement déployées lors de l’approche pour poser l’avion le plus
lentement possible. Ils pensent également combiner les capteurs existants avec
un GPS, un accéléromètre ou encore un gyroscope. Analysées en temps réel par l’ordinateur de bord,
les données recueillies permettraient d’améliorer la précision du vol et des
manœuvres d’accrochage pour économiser encore plus d’énergie. Enfin, pour
bénéficier toujours de plus d’autonomie, les ailes pourraient être équipées de
cellules solaires afin de recharger la batterie lorsque l’avion est accroché. Source : Futura Sciences du 10 juin 2013 (http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/robotique/d/un-mini-avion-robot-qui-se-pose-sur-les-murs_47025/)
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