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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
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Les polluants alimentaires accentuent les troubles du métabolisme
News # 949 insérée le 29 juin 2013 dans la catégorie Environnement
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L'exposition chronique d'un organisme à des doses
infimes de certains polluants, peut-elle avoir des effets importants ? Posée
depuis près de deux décennies aux toxicologues et aux évaluateurs du risque,
cette question n'en finit plus de recevoir des réponses – positives – de la
recherche académique. Les travaux menés des chercheurs du Laboratoire en
cardiovasculaire, métabolisme, diabétologie et nutrition (Inserm, INRA et
université Lyon-1) et publiés dans la dernière édition de FASEB Journal – la
revue des sociétés américaines de biologie expérimentale – en sont une nouvelle
illustration. Ces derniers montrent qu'un mélange de
contaminants courants, à des doses fréquemment rencontrées dans l'alimentation
humaine, aggrave significativement les troubles métaboliques induits par une
alimentation trop riche. Les auteurs ont soumis des souris femelles à un
tel régime "obésogène" associé à un cocktail de bisphénol A, de TCDD (une
dioxine), de PCB 153 (un pyralène) et de DEHP (un phtalate). Elles ont donné
naissance à des animaux qui, dès le sevrage, ont à leur tour été exposés au même
régime alimentaire – contaminants compris. Ces animaux ont été comparés à
d'autres rongeurs nés et nourris dans des conditions identiques, à ceci près que
ni eux ni leur mère n'ont été en contact avec les quatre contaminants. "Nous nous sommes placés dans les conditions
que nous estimons les plus réalistes, les plus proches de la situation à
laquelle l'homme est confronté, expliquent Danielle Naville et Brigitte Le
Magueresse, qui ont coordonné ces recherches. D'une part, les doses que nous
avons choisies pour chacune des quatre molécules est très faible, à des niveaux
proches des doses journalières tolérables. D'autre part, nous avons choisi une
exposition des animaux permanente, depuis le moment de leur conception, car les
humains sont exposés en permanence, par leur alimentation notamment, à ce type
de molécules." UN COCKTAIL DE PERTURBATEURS
ENDOCRINIENS Les quatre composants du cocktail sont tous
des perturbateurs endocriniens avérés – des molécules
capables d'interférer avec le système hormonal – mais appartiennent à
des familles différentes, ayant des modes d'action distincts. "Généralement,
ces molécules sont testées séparément, précise Mme Le Magueresse. Chose qui
n'avait jamais été faite auparavant, nous avons évalué l'effet de leur mélange,
tel qu'il peut intervenir dans l'alimentation humaine." L'effet mis en évidence par les chercheurs
français dépend du sexe des rongeurs. Chez les
femelles, l'exposition au cocktail de contaminants altère la capacité de
l'organisme à réguler le taux de glucose dans le sang. Attention :
par rapport aux femelles nourries avec un régime alimentaire équilibré, les
femelles obèses présentent les signes de cette "intolérance au glucose",
même en l'absence du fameux mélange de polluants. Mais lorsque celui-ci est
ajouté, le trouble métabolique s'aggrave encore. Dans la population humaine,
l'intolérance au glucose est l'une des composantes du "syndrome métabolique",
qui accroît les risques de diabète de type 2, d'accidents vasculaires, etc. Les auteurs apportent en outre une explication
mécanistique au phénomène observé. Dans le foie des femelles exposées au
cocktail, un gène (dit Sult1e1) est surexprimé et produit ainsi plus d'une
enzyme impliquée dans l'inactivation des oestrogènes. Plus cette enzyme est
abondante, plus le taux de ces hormones chute, dans le foie. Selon les auteurs,
c'est le déficit de ces hormones qui accentue, chez ces
rongeurs femelles, l'altération du métabolisme observée. De
précédents travaux, conduits par Wen Xie (université de Pittsburgh, États-Unis)
et publiés en 2012 dans la revue Diabetes, ont mis en évidence, là encore sur
des souris femelles, cet effet "protecteur" des oestrogènes. Chez les mâles c'est une autre histoire. Les
effets, moins marqués, sont une altération du métabolisme du cholestérol. Dans ces troubles, quelle est la part respective
de chacun des quatre polluants du mélange ? Les auteurs ne peuvent le dire. Pas
plus qu'ils ne peuvent savoir si les effets de chacun se cumulent, s'annulent
partiellement ou se renforcent... "Néanmoins, nous avons démontré l'existence
d'un effet induit par l'exposition à un mélange de très faibles doses de
contaminants alimentaires, concluent-ils. Cette étude contribue à alimenter la
réflexion sur la manière de repenser l'évaluation des risques, telle qu'elle est
pratiquée à ce jour." Source : Le Monde du 28 juin 2013 (http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/06/28/les-polluants-alimentaires-accentuent-les-troubles-du-metabolisme_3438689_3244.html#xtor=AL-32280515)
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