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Cette rubrique a été mise à jour le 11 janvier 2015 Il est important de s'informer car un homme
ignorant est en danger. "L'ignorance est la mère
de toutes les erreurs." Samaël Aun Weor Pour être capable d'exercer son sens
critique, il est important d'être le mieux informé possible... et la
connaissance est une source de trésors inépuisables ! "La bataille contre
l’ignorance se gagne tous les jours et elle finit par ouvrir sur des
perspectives insoupçonnées." Dalaï Lama Aussi, je vous propose une petite revue de
presse sur différents sujets d'actualité et d'intérêts. Si vous avez des commentaires ou des News à
partager, n'hésitez pas à me contacter (voir plus bas dans la page) pour m'en
faire part. Bonne lecture !
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Les animaux génétiquement modifiés attendent leur heure
News # 981 insérée le 20 juillet 2013 dans la catégorie Biologie
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Il porte un nom moins séduisant que Dolly, mais
son avenir est peut-être plus prometteur. Créé par le Roslin Institute d'Edimbourg
(Ecosse), où était née en 1996 la célèbre brebis clonée,
Pig 26 est un porc génétiquement modifié pour résister à
la peste porcine africaine. Il est venu au monde en août 2012, mais
son existence n'a été révélée qu'en avril 2013. Le temps de s'assurer que
l'espoir placé en lui était viable. Car Pig 26 n'est pas un animal transgénique
ordinaire. La technique mise en oeuvre pour le rendre résistant à la maladie
diffère de celle habituellement employée sur un point essentiel : elle ne
nécessite aucun gène de résistance aux antibiotiques. Utilisés comme marqueurs pour vérifier que les
cellules ont bien été modifiées, ces gènes sont la bête noire des opposants aux
organismes génétiquement modifiés (OGM), qui craignent que leur dissémination
vienne aggraver la résistance des agents bactériens à ces médicaments essentiels
à la santé publique.
Pour les tenants de la transgénèse, pouvoir
s'affranchir des gènes de résistance aux antibiotiques constitue donc un réel
avantage. A l'heure où la Food and Drug Administration américaine s'apprête à
donner son feu vert à la commercialisation du premier animal transgénique
destiné à la consommation – un saumon de l'Atlantique
modifié de façon à grossir deux fois plus vite que la normale –,
cette avancée est un signe supplémentaire de la montée en puissance des animaux
génétiquement modifiés (AGM). UN CONTRÔLE DES NAISSANCES DES
MOUSTIQUES AFFRANCHI DES INSECTICIDES Moins médiatisés que leurs homologues végétaux –
maïs, pommes de terre et autres plantes transgéniques dont la culture fait
l'objet de polémiques récurrentes en Europe –, ces AGM, derrière les portes des
laboratoires, n'en attendent pas moins leur heure. Aucun pays n'en a encore
autorisé l'utilisation autrement que de façon expérimentale. Mais beaucoup
l'envisagent. Depuis plusieurs années, l'Autorité européenne de
sécurité des aliments (EFSA) élabore ainsi, à la demande de la Commission
européenne, un document d'orientation relatif à l'évaluation des risques
environnementaux des animaux transgéniques. Mammifères, oiseaux, poissons ou insectes : pour
toutes les espèces susceptibles d'être concernées, ce document détaille les
données et la méthodologie qui permettront d'évaluer leur impact sur la santé
humaine et animale en cas de futures demandes d'autorisation de mise sur le
marché européen. Les grandes lignes de ce texte d'orientation ont été adoptées
le 18 avril, à Parme (Italie), lors d'une réunion du groupe scientifique en
charge des OGM. Au grand dam de l'association britannique GeneWatch, pour qui l'EFSA,
en adoptant ces règles, ouvre la voie à la production commerciale d'AGM "que
nous retrouverons dans nos champs, nos rivières, nos mers et dans les airs". Un mouton phosphorescent
né en Uruguay dont l'ADN a été génétiquement modifié, pour briller sous une
lumière ultraviolet. L'image, prise le 5 avril 2013, a été publiée
par l'Institut de reproduction animale d'Uruguay le 24 avril. Pour ces détracteurs, le principal sujet
d'inquiétude ne porte pas actuellement sur des animaux destinés à la
consommation, mais sur des insectes. Appliquée à des moustiques mâles vecteurs
de graves maladies (fièvre jaune, dengue), la
transgénèse permet en effet de rendre leur descendance non viable, et de
pratiquer ainsi un contrôle des naissances en s'affranchissant des insecticides. Depuis 2010, plusieurs lâchers expérimentaux de
ces mâles transgéniques ont été effectués, aux îles Caïmans et en Malaisie, par
l'entreprise de biotechnologie britannique Oxitec. Avec des résultats assez
encourageants pour intéresser le Brésil, où plusieurs millions de moustiques ont
également été lâchés à titre expérimental. Selon le même principe, la firme Oxitec peaufine
actuellement la modification génétique de la mouche de l'olivier, de la mineuse
de la tomate et de la teigne du chou, afin que ces ravageurs des cultures
produisent une descendance non viable. Si ces lignées venaient à être commercialisées,
"des milliards de chenilles et d'oeufs de papillons et
d'insectes génétiquement modifiés pourraient se retrouver dans les fruits et
légumes, s'inquiète Christian Berdot, membre de l'association Les
Amis de la Terre. L'agriculture intensive est dans une impasse que les
compagnies de biotechnologies essayent de prolonger, mais à quel prix ? Et
quelles seront les conséquences pour l'ensemble des
écosystèmes touchés ? Personne ne le sait." NOUVEAU PROCÉDÉ D'INTERVENTION
MOLÉCULAIRE Dans ce contexte polémique, les AGM destinés à la
consommation paraissent encore, en Europe, relever de la science-fiction. Mais
la situation pourrait évoluer plus vite qu'il n'y paraît. Notamment grâce à
l'avancée technique qui a donné naissance à Pig 26. La manipulation génétique réalisée par les
chercheurs écossais est en effet d'une précision inédite. Menée sur l'œuf
fécondé qui lui a donné naissance, elle consiste à pratiquer sur le génome de
Pig 26 une minuscule modification – portant sur une seule base nucléique –, en
un lieu déterminé d'un seul gène. Lequel devient ainsi identique à celui des
porcs africains, naturellement immunisés contre le virus de la peste porcine. Dix à quinze fois plus efficace qu'auparavant, ce
nouveau procédé d'intervention moléculaire pourrait donner un essor inédit à la
transformation du patrimoine héréditaire des animaux domestiques. Au Roslin
Institute, les biologistes travaillent actuellement à créer des poulets
génétiquement résistants à la grippe aviaire. En Chine, d'autres
tentent de faire produire à des vaches un lait riche en acides gras oméga 3,
normalement présents dans certains poissons. Alors qu'il faudra nourrir plus de
9 milliards de personnes en 2050, l'enjeu de ces recherches est évidemment
considérable. Source : Le Monde du 3 mai 2013 (http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/05/03/porc-saumon-insectes-les-animaux-genetiquement-modifies-attendent-leur-heure_3170360_3244.html)
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